Cela faisait un moment que l’apprentie guérisseuse avait débarqué dans la ville enneigée, lieu où tous les elfes résidaient. Quel bonheur de rencontrer d’autres personnes aux longues oreilles pointues, elle qui se demandait, quand elle était encore enfant et jusqu’à ces derniers jours, si elle n’était pas anormale du fait que ses grands parents avaient les oreilles plus courtes et rondes.
Mais l’heure n’était pas à l’émerveillement, elle avait trop à faire entre les leçons de magie et la recherche de quelques odes pour pouvoir payer sa chambre d’auberge et de quoi manger. Surtout que l’aubergiste n’aimait pas les ardoises !
C’est donc en cette journée, sous la neige, alors qu’elle était en train de courir après les rats et les araignées qui grouillaient dans un coin de la ville, qu’elle rencontra un enfant seulement accompagné de son épée en bois. Calyso s’approcha voir s’il avait besoin d’aide.
« Ce soir c’est l’anniversaire de ma maman, et je voulais lui faire une fête surprise en invitant toute la famille à manger, lui dit il. Mais pour le repas il faudrait que j’attrape des cockatrix pour faire une recette avec leurs cuisses. Le problème c’est qu’avec mon épée en bois j’y arrive pas. Tu veux bien m’aider dis ? »
Devant le regard de chien battu de l’enfant, la prêtresse ne put refuser :
« D’accord je vais t’aider, mais avant dis moi à quoi ça ressemble un cocmachin ? Je suis nouvelle ici »
« Ben c’est simple c’est un poulet avec de grandes ailes et à la place de la queue c’est un serpent. Et pis ça cours très vite ! »
Allons bon, me voila bien partie à courir après des mini chimères. Pensa t’elle
Partant dans la direction que l’enfant lui avait indiqué, l’elfette réfléchissait à un moyen d’attraper ces volatiles.
Après quelques échecs, elle fini par trouver l’astuce, à force de les observer, elle découvrit que ces animaux étaient insectivores, aussi tenta t’elle sa chance : assise sur la branche d’un arbre, elle accrocha une des nombreuses araignées, qu’elle avaient attrapée la veille et rangée dans sa besace, à sa canne a pêche et la laissa pendre a 5 centimètre au dessus de l’herbe. Elle n’eu pas longtemps à attendre, les volatiles se ruèrent un par un sur le repas servi et il ne lui restait plus qu’a les assommer en les projetant sur un arbre.
A la fin de la journée elle retourna auprès de l’enfant à qui elle tendit les volailles.
« Et voila, chose promise chose due »
Puis elle s’en retourna à sa chambre d’auberge sur la pointe des pieds , afin de continuer ses études de médecine, en évitant de se faire attraper par l’aubergiste à qui elle n’avait pas encore payer le loyer.